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Chenilles processionnaires

 En France, deux espèces sont à surveiller pour leur impact sur la santé humaine : la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et celle du chêne (T. processionea). La première affectionne les résineux comme le pin sylvestre, le pin noir ou le cèdre de l'Atlas, tandis que la seconde préfère les feuillus tels que le chêne sessile ou le chêne pédonculé.

Ces chenilles tirent leur nom de leur habitude de se déplacer en file indienne. Durant leur croissance, elles construisent des nids de soie dans l'arbre qu'elles colonisent et sortent la nuit pour se nourrir de ses feuilles. À leur stade larvaire final, les chenilles du pin descendent le long du tronc pour se transformer en chrysalide dans le sol, tandis que celles du chêne achèvent leur métamorphose dans l'arbre.

Quelques semaines plus tard, les papillons émergent, mâles et femelles se reproduisent, et les femelles pondent leurs œufs en haut d'un autre arbre pour entamer un nouveau cycle de vie. Les chenilles processionnaires du pin ont une couleur brun orangé, tandis que celles du chêne sont grises argentées, atteignant jusqu'à quatre centimètres de long à maturité. Il peut toutefois être difficile de les distinguer en dehors de leur habitat naturel.

Si dans le parc au hasard de votre promenade, vous en voyez, ne les touchez surtout pas, attention à votre animal domestique si vous en avez un et prévenez la mairie en notifiant le mieux possible sa position.